volcan Mayon aux Philippines:mardi 15 decembre 2009 20.000 personnes évacuées autour de lui

Les autorités philippines ont évacué mardi 15 decembre 2009 des milliers de villageois vivant près d'un des volcans les plus actifs du pays, le Mayon qui a commencé mardi à cracher de la lave et des cendres.
Les vulcanologues du pays ont élevé le niveau d'alerte pour le Mayon, haut de 2.460m, deux niveaux en-dessous de celui d'une éruption majeure, après que des cendres et des coulées de lave aient été observées lundi soir. Des langues de laves en fusion orange brillaient dans la nuit en descendant la montagne.
Reinato Solidum, responsable de l'institut philippin de vulcanologie et de sismologie a prévenu que l'activité du volcan risque d'empirer dans les prochains jours. "L'éruption a commencé" a-t-il précisé à l'Associated Press.
Plus de 20.000 personnes ont été évacuées mardi soir, a ajouté Joey Salceda, le gouverneur de la province d'Albay, territoire qui comprend le volcan. La province a été placée en état de catastrophe imminente, ce qui facilite la mobilisation des secours. Un premier convoi de 20 véhicules, dont des camions de l'armée, a été envoyé dans les villages pour emmener les gens dans les écoles et d'autres lieux de refuge, a précisé Jukes Nunez, chargé des secours d'urgence de la province.
"A dix jours de Noël, les gens vont se trouver dans des centres d'évacuation. Si le Mayon ne se calme pas, nous ne leur permettrons pas de rentrer chez eux", a complété Nunez. "C'est dur, et triste, surtout pour les enfants".
50.000 personnes vivent dans un rayon de huit km autour du volcan, et les habitants d'Albay ont déjà du être évacués le mois dernier quand le volcan avait commencé à cracher des cendres. En 2006, 30.000 personnes avaient été mises à l'abri.
Le Mayon se situe à environ 340 km de Manille, la capitale.
En 1993, une éruption avait fait 79 morts.

voire le volcan

Tremblement de terre au maroc 17/12/2009 nuit

le 17/12/2009 

Cette nuit, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,7° sur l’échelle de richter a été ressenti à travers plein de villes au Maroc. Ni la MAP, ni les Radios, ni nos vénérables télés n’ont rien relaté. Seule la Twittoma, a été au rendez-vous, relayant les infos des villes où les secousses ont été ressenties. Une couverture en direct, appuyée par MSN et Facebook, et les réseaux GSM, qui vite tourné au reportage presse. Marrakech, El Jadida, Agadir, Casa, Rabat, Salé, Kenitra, FEs, Tétouan, en chaque ville un twitteur était là pour transcrire ce qui se passait. Merci le Web, merci aussi à la jeunesse marocaine!

Je me demande bien ce qu’aurait été la situation si le Maroc ne disposait pas de ces jeunes gens qui ne dorment pas la nuit, oui si Twitter et les autres services du web n’existaient pas.

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